Souvent, j’ai la flemme de lire les essais français qui me tentent. Trop longs, parfois complaisants avec leurs propres obscurités ou leur syntaxe alambiquée, complaisants, aussi, avec certains jeux de connivence et d’autorité. J’ai toujours apprécié, par ailleurs, qu’on m’explique les choses en les simplifiant un peu, comme on les expliquerait à son chat ou […]
« … dans un ciel coq de roche canari fraise écrasée… »
Une fois Fomblard est triste comme des cigarettes qui tombent du
paquet du ciel.
Les faveurs de la nuit quand elle tombe
Les chauves-souris revêtent leur grande perruque de ciel noir, noir et bouclé (les étoiles et le vent)
Le jour où on t‘amputera du monde
n grand membre de bois
surnuméraire
inutile
et commun
avec lequel rien faire
— mais très très bien : rien faire…
Parfois dit l’oiseau bleu Je me sens un peu Ridicule et heureux
Fomblard voudrait exister alors il frappe à la vitre du monde. Il frappe à la vitre du monde mais personne ne l’entend. «Ici les fées ont mal au dos. La nécessité fuit.» «Ohé !? Ici c’est naze.» Mais rien «Je veux que l’existence me tienne en sa laisse légère et m’apprivoise comme vous… … tire […]
Arithmetik [A]ber wir können – um ein krasses Beispiel zu geben – durch unsere Definitionen nie entscheiden, ob […] Julius Caesar […] eine Zahl ist oder nicht. Gottlob Frege, Grundlagen der Arithmetik Niemand weiß wirklich, was Zahlen sindAlso sag ich mir: „Warum nicht?“: 1 = die Sonne 2 = du, am Morgen 3 = unsere Liebe oder, […]
J’ai souvent rêvé d’écrire un roman dont le héros, un yachtman anglais, par suite d’une légère erreur d’orientation, découvre l’Angleterre, en ayant l’impression que c’est une île nouvelle dans les mers du Sud. (…) Je n’ai pas l’intention de nier qu’il ressemblait à un fou. Mais si vous imaginez qu’il s’est trouvé idiot, ou que […]
Ton corps la nuit parfoisEst fait d’une sorte d’acier très doux— un marbre bleu de nuage en croissant chaud Si bien que je me sens, contre toiComme toiÀ la fois invincible et fragile
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