menu Menu
15 articles filed in
Philosophie
Previous page Next page Next page

Qu'est-ce qu'exister ?

Cette chaise, la lune, ton orteil ce hérisson et moi, nous existons. Ok.  Mais qu’est-ce que cela signifie pour ces choses d’exister ? Qu’est-ce que cela signifie pour elles d’être réel ? Et est-ce qu’elles existent au même sens du terme « exister » ? Ces questions peuvent sembler parmi plus abstraites et les plus sublimes de toute la philosophie, […]

Continue reading


L'avenir du livre

   

Dans un passage célèbre du Phèdre, Platon s’attaque à l’invention de l’écriture et à l’écrit. Non seulement en fournissant une sorte de prothèse mémorielle externe l’écriture a atrophié notre mémoire vive, mais les écrits manquent singulièrement de répondant : SOCRATE C’est que l’écriture, Phèdre, a, tout comme la peinture, un grave inconvénient. Les œuvres picturales paraissent […]

Continue reading


« Le seul organe de contact avec la réalité est l’amour »

“On peut douter de tout (…), c’est pourquoi le seul organe de contact avec la réalité est l’amour. C’est aussi pourquoi ce qui est réel est beau (Weil, Carnets).”

Continue reading


La folie des philosophes

Pourquoi les philosophes se traitent-ils si fréquemment de fous ?

Continue reading


Le poème guillemets    

Saigyô et Robert Lax vs l’IA et le singe dactylo

Certains poèmes, particulièrement les poèmes très simples, seraient ainsi des sortes de chevrons qui mettent entre guillemets la neige et le coucou (ou l’autoroute) qui l’ont fait surgir, les circonstances qui le sous-tendent et que le lecteur charitable doit reconstituer comme il peut (aidé un peu, parfois, c’est vrai, par le poète).

Continue reading


L'araignée d'urinoir et son amie dans le cosmos 

Nagel vs. Whitman

Et ce point de vue subjectif sur d’autres choses que soi, lorsqu’il s’étend le plus possible, ne s’approche pas de la vision objective, désengagée, galiléenne de monde qui dépeint nos vies comme des chandelles absurdes mouchées par l’infini glacé – des araignées dans un urinoir. Mais peut-être de l’Amérique des Feuilles d’herbes – et de cette araignée qui tisse son fil de bave des océans aux sphères.

Continue reading


Méduse-man

Folie super-pouvoirs et introspection 

Lorsqu’un tentacule de méduse m’a tatoué sa lancinante marque érubescente sur le front, l’année dernière à Marseille, j’ai été sonné pendant deux heures et je me suis demandé si en plus de la douleur, cet accident ne pourrait pas me conférer de petits superpouvoirs. C’était bien arrivé à Peter Parker — je me voyais déjà […]

Continue reading


Catsplaining Poetry

Sur le merveilleux petit livre de Pierre Vinclair, Hold the Line

Souvent, j’ai la flemme de lire les essais français qui me tentent. Trop longs, parfois complaisants avec leurs propres obscurités ou leur syntaxe alambiquée, complaisants, aussi, avec certains jeux de connivence et d’autorité. J’ai toujours apprécié, par ailleurs, qu’on m’explique les choses en les simplifiant un peu, comme on les expliquerait à son chat ou […]

Continue reading


Éthique de la vie, naturalisme et biologie 

Comme beaucoup de gens, sans doute, j’adhère spontanément à une forme « d’éthique de la vie » : j’ai tendance à juger le bonheur d’une personne, la qualité d’une œuvre d’art, ou même les attraits d’un mouvement culturel ou d’une époque en termes d’épanouissement, ou peut-être d’intensification, de la vie. Je tiens ainsi pour bon l’épanouissement de […]

Continue reading


Le cosmos des brins d’herbe

Un sublime pour notre époque

L’expérience du sublime est une expérience de la nature qui nous fait prendre conscience de notre place paradoxale dans le cosmos et provoque par ce biais un plaisir ambivalent. Selon la théorie classique, kantienne, du sublime, cette expérience proviendrait d’une sorte de combat de catch mental, dont on perdrait les premiers rounds en laissant la nature déborder nos sens mais que l’on finirait par remporter grâce à la puissance de notre pensée rationnelle ou de notre liberté. On n’aurait d’expérience de sublime, toujours selon cette théorie, que face à des objets naturels dignes d’être (mentalement) combattus, des choses énormes ou terriblement puissantes comme le ciel étoilé, les montagnes ou les ouragans. Je prétends dans cet article que la théorie classique dépend d’une conception de la nature que nous ne pouvons pas trouver crédible aujourd’hui (une conception, très sommairement, agonistique et anthropocentrée) et qui la discrédite entièrement. Corrélativement, elle se trompe quant à l’objet du sublime, qui peut être une chose relativement petite comme un arbres ou même, peut-être, une brindille oscillant dans le vent. Je propose une théorie alternative du sublime qui repose sur une forme d’empathie pour la nature, son indifférence et sa sauvagerie, plutôt que sur un combat de catch contre elle.

Continue reading



Previous page Next page

keyboard_arrow_up