Étymologie de l’entrée fomblard du Wiktionnaire en français (auteurs), dessins de bibi sur des fonds libres.
Fomblard : du verlan de bouffon et du nom de l'insulte animale blaireau. Contracté en fomblard vers la fin du 20e siècle. Fomblard aime la philosophie - Fomblard cherche les ciels gris sous chaque rhinocéros bleu - Fomblard a de bons amis - Fomblard colle de petits touts sous les grands riens, recoud de la poésie et rêve de pigeon-vole mais boîte de chaque orteil.
Monso nous apprend que comme Evalyne, pas mal d’animaux mangent sans faim leurs morts aimés.
Nick Riggle se livre à une enquête sur la valeur de la vie dont l’intérêt réside autant dans la réponse qu’il offre à cette question, laquelle met en avant la beauté, que par sa théorie sociale de celle-ci, et la méthode qu’il adopte pour parvenir à ses conclusions.
to start, to hesitate;to stop
(kneeling in doubt:while all
skies fall)and then to slowly trust
T upon H,and smile
Cette chaise, la lune, ton orteil ce hérisson et moi, nous existons. Ok. Mais qu’est-ce que cela signifie pour ces choses d’exister ? Qu’est-ce que cela signifie pour elles d’être réel ? Et est-ce qu’elles existent au même sens du terme « exister » ? Ces questions peuvent sembler parmi plus abstraites et les plus sublimes de toute la philosophie, […]
Dans un passage célèbre du Phèdre, Platon s’attaque à l’invention de l’écriture et à l’écrit. Non seulement en fournissant une sorte de prothèse mémorielle externe l’écriture a atrophié notre mémoire vive, mais les écrits manquent singulièrement de répondant : SOCRATE C’est que l’écriture, Phèdre, a, tout comme la peinture, un grave inconvénient. Les œuvres picturales paraissent […]
“On peut douter de tout (…), c’est pourquoi le seul organe de contact avec la réalité est l’amour. C’est aussi pourquoi ce qui est réel est beau (Weil, Carnets).”
Certains poèmes, particulièrement les poèmes très simples, seraient ainsi des sortes de chevrons qui mettent entre guillemets la neige et le coucou (ou l’autoroute) qui l’ont fait surgir, les circonstances qui le sous-tendent et que le lecteur charitable doit reconstituer comme il peut (aidé un peu, parfois, c’est vrai, par le poète).
Et ce point de vue subjectif sur d’autres choses que soi, lorsqu’il s’étend le plus possible, ne s’approche pas de la vision objective, désengagée, galiléenne de monde qui dépeint nos vies comme des chandelles absurdes mouchées par l’infini glacé – des araignées dans un urinoir. Mais peut-être de l’Amérique des Feuilles d’herbes – et de cette araignée qui tisse son fil de bave des océans aux sphères.
Lorsqu’un tentacule de méduse m’a tatoué sa lancinante marque érubescente sur le front, l’année dernière à Marseille, j’ai été sonné pendant deux heures et je me suis demandé si en plus de la douleur, cet accident ne pourrait pas me conférer de petits superpouvoirs. C’était bien arrivé à Peter Parker — je me voyais déjà […]
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